Patient 555 (3078079R)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-220413-0137 13/04/2022 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 2,4,6,11 et 12), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier et olivier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne), Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier) et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia) et Cup a 1 du Cyprès. La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au pollen de Chénopode, une herbacée. De même, on retrouve une nette sensibilisation à l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. Enfin, il y a une sensibilisation pour la moisissure Aspergillus fumigatus (Asp f 3). - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. - Panallergènes : Le microarray met en évidence une sensibilisation aux différentes profilines représentées dans le panel, à savoir Bet v 2 (du bouleau), Hev b 8 (du latex), Mer a 1 (de la mercuriale) et Phl p 12 (de la fléole). Comme vous le savez, les profilines sont des panallergènes rarement associés à des symptômes mais peuvent avoir une importance clinique et même provoquer des réactions sévères chez une petite minorité de patients allergiques notamment au citron, au melon, à la banane, au litchi et à la tomate. - Divers : La méthode retrouve une sensibilisation aux déterminants carbohydrates (CCD), via MUX-F3, qui sont responsables de faux positifs in-vitro sans avoir de réelle pertinence clinique. Ces CCD peuvent induire en erreur l'interprétation des résultats d'IgE spécifiques dirigés contre des protéines natives ou des extraits naturels. Ainsi, il est très intéressant de savoir qu'un patient est sensibilisé aux CCD. Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos requêtes. Bien confraternellement, Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR