Patient 542 (3064612D)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-240624-0456 20/06/2024 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 4,6), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet de mettre en évidence une forte sensibilisation au pollen de bouleau (arbre très commun dans le nord de l'Europe) via l'allergène « majeur » Bet v 1. La technique permet également de mettre en évidence une sensibilisation au pollen d'une herbacée, l'Armoise. De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur et sa lipocaline (Fel d 4). Cette dernière protéine est associée à des réactions croisées aux autres animaux comme le chien (Can f 1), le cheval et la souris. Comme vous le verrez, la technique de microarray retrouve quelques sensibilisations aux allergènes des acariens (Dermatophagoides farinae et pteronyssinus), à savoir : Der p 1, Der f 1, Der p 2, Der f 2. Enfin, il y a une sensibilisation pour la moisissure Aspergillus fumigatus (Asp f 6). - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. Comme vous le verrez, cette technique permet de mettre en évidence une sensibilisation à diverses protéines de stockage des fruits à coque. En effet, la sensibilisation concerne des 2S-albumine originaires de la noix du Brésil et de l'arachide. De par l'allergénicité de ces protéines (stabilité à la chaleur et à la digestion), une éviction alimentaire est souvent recommandée. Néanmoins, ces résultats sont à confronter à la clinique du patient. - Panallergènes : Le microarray met en évidence une sensibilisation aux différentes profilines représentées dans le panel, à savoir Bet v 2 (du bouleau), Hev b 8 (du latex), Mer a 1 (de la mercuriale) et Phl p 12 (de la fléole). Comme vous le savez, les profilines sont des panallergènes rarement associés à des symptômes mais peuvent avoir une importance clinique et même provoquer des réactions sévères chez une petite minorité de patients allergiques notamment au citron, au melon, à la banane, au litchi et à la tomate. Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos requêtes. Bien confraternellement, Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Les décisions cliniques sont à prendre en concertation avec l'allergologue. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR