Patient 532 (3042880A)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-220121-0022 21/01/2022 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1) et mineurs (Phl p 2 et 4), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier et olivier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne), Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier) et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia), Cry j 1 du Cèdre du Japon et Cup a 1 du Cyprès. De même, on retrouve une nette sensibilisation à l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. Comme vous le verrez, la technique de microarray retrouve une sensibilisation à Lep d 2 (un acarien de stockage). Enfin, il y a une sensibilisation pour la moisissure Alternaria (Alt a 1). - Allergènes alimentaires : Une sensibilisation aux différentes protéines de transfert lipidique (LTP) est mise en évidence via cette technique. En effet, des IgE dirigés contre 8 protéines de cette famille (d'origines variées : arachide, noisette, froment, platane, noix, pêche, olivier et armoise) sont retrouvés à des taux importants. Il est très important de faire évaluer cette sensibilisation chez un allergologue puisqu'une éviction alimentaire des aliments est parfois à initier lorsque des symptômes cliniques sont associés à leur consommation. En effet, l'allergie aux LTP est associée à la survenue de symptômes sévères an cas de consommation d'aliments crus ou cuits. Un suivi est important à mettre en route. La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja) et Ara h 8 (de l'arachide). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur. Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. La technique met également en évidence une faible sensibilisation aux allergènes du lait de vache (Bos d 5 et la lactoferrine). Enfin, la technique retrouve une faible sensibilisation à l'allergène du Kiwi Act d 2. Act d 2 est une protéine thaumatine-like (TLP) dont la prévalence de réactivité reste discutée. Les symptômes sévères après ingestion de kiwi sont, en général, associés à des niveaux élevés d'IgE à Act d 1 et Act d 3. Néanmoins, des cas d'allergie sévère dont l'origine serait une TLP ont été décrits pour divers aliments d'origine végétale. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Nous recommandons un suivi chez un allergologue. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR