Patient 472 (0949684V)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-230902-0014 23/08/2023 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 2,4,6,11), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet de mettre en évidence une forte sensibilisation au pollen de bouleau (arbre très commun dans le nord de l'Europe) via l'allergène « majeur » Bet v 1. De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur ainsi qu'à la lipocaline du chien (Can d 1). Cette dernière protéine est associée à des réactions croisées aux autres animaux . Comme vous le verrez, la technique de microarray retrouve quelques sensibilisations aux allergènes des acariens (Dermatophagoides farinae et pteronyssinus), à savoir : Der p 1, Der f 1, Der p 2, Der f 2. - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja) et Ara h 8 (de l'arachide). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur. Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. De plus, la technique retrouve une faible sensibilisation à l'allergène du Kiwi Act d 1. Les symptômes sévères après ingestion de kiwi sont, en général, associés à des niveaux élevés d'IgE à Act d 1 et Act d 3. D'autre part, on note une sensibilisation à la pro-hévéine (Hev b 6.01) qui est, quant à elle, concernée par les réactivités croisées latex-aliments végétaux (banane, kiwi, avocat...). Les IgE spécifiques de latex Hev b 6.01 sont également associées au syndrome latex-fruit (par ex. avocat, kiwi, châtaigne ou banane). Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Les décisions cliniques sont à prendre en concertation avec l'allergologue. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR