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6/04/2023
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Dermatologie
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CONCLUSION
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Une demande de Tets ISAAC a été envoyée à la patiente .
En voici les résultats;
Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations.L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue.
- Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation à l'un des allergènes ' majeurs ' de la Phléole des prés (Phl p 1) et mineurs (Phl p 4).
La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation aux pollens d'arbres (bouleau et olivier) via l'allergène ' majeur 'du bouleau Bet v 1 et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia).
- Allergènes alimentaires :
La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur. Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru.
Des pricks tests sont prévus prochainement. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des résultats.Il est important de stopper les anti-histaminiques minimum 7 jours avant les tests. Pour l'atarax, une durée d'arrêt de 10 jours au préalable est recommandée.
Bilan d'asthme recommandé car toux chronique en période pollinique.
Il y a une carence en vitamine D pour laquelle une supplémentation en D-Cure à raison d'une ampoule de 25.000 U / 2 semaines est recommandée
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8/08/2023
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Dermatologie
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CONCLUSION
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Les prick tests aux pneumallergènes révèlent une sensibilisation IgE dépendante au bouleau, à l'aulne, au noisetier, au chêne, le hêtre, les graminées et le frêne.
Il est à noter que les bétulacées pollinisent du mois de janvier jusque fin avril, les graminées du mois de mai jusque fin juillet et les herbacées du mois de juillet jusque septembre.
Les prick tests aux trophallergènes révèlent une sensibilisation IgE dépendante à l'amande et à la cacahuète.
Elle ne consomme aucun de ces aliments.
Le profl de sensibilisation au niveau biologique est en faveur d'une sensibilisation IgE dépendante aux PR10. Ces dernières sont responsables de réactions croisées entre les pollens et certains aliments (fruits, légumes). Ces molécules ne résistent pas à la chaleur, ainsi l'ingestion des aliments sous forme cuite est conseillée.
La réalisation du test ISAAC n'a pas révélé de sensibilisation IgE dépendante à des protéines thermostables ou à risque de réaction anaphylactique, notamment pour l'arachide, le kiwi ou l'avocat.
Nous avons réinsisté sur les cofacteurs pouvant potentiellement aggraver les réaction vers un risque d' anaphylaxie. En effet, la consommation des aliments auxquels elle est sensibilisée et avec lesquel elle a un syndrome oral et des angioedèmes linguaux, en période de pollinisation de bouleau et de graminées, accompagné de la prise d'un AINS, d'un effort, ou de la consommation d'alcool ou en présence d'une état fiévreux peut être à l'origine d'une réaction plus importante.
Suivi programmé en avril 2024.
Concernant ses plaintes digestives, elle a été invitée à reconsulter en gastro-entérologie, car au vu du bilan exhaustif réalisé, aucune cause allergologique ne peut y être rattachée.
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25/04/2024
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Dermatologie
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EXAM_DEM
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Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations.L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue.
- Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation à l'un des allergènes ' majeurs ' de la Phléole des prés (Phl p 1) et mineurs (Phl p 4).
La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation aux pollens d'arbres (bouleau et olivier) via l'allergène ' majeur 'du bouleau Bet v 1 et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia).
- Allergènes alimentaires :
La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur. Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru.
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25/04/2024
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Dermatologie
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REMARQUE
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Le profl de sensibilisation au niveau biologique est en faveur d'une sensibilisation IgE dépendante aux PR10. Ces dernières sont responsables de réactions croisées entre les pollens et certains aliments (fruits, légumes). Ces molécules ne résistent pas à la chaleur, ainsi l'ingestion des aliments sous forme cuite est conseillée.
La réalisation du test ISAAC n'a pas révélé de sensibilisation IgE dépendante à des protéines thermostables ou à risque de réaction anaphylactique, notamment pour l'arachide, le kiwi ou l'avocat.
Nous avons réinsisté sur les cofacteurs pouvant potentiellement aggraver les réaction vers un risque d' anaphylaxie. En effet, la consommation des aliments auxquels elle est sensibilisée et avec lesquel elle a un syndrome oral et des angioedèmes linguaux, en période de pollinisation de bouleau et de graminées, accompagné de la prise d'un AINS, d'un effort, ou de la consommation d'alcool ou en présence d'une état fiévreux peut être à l'origine d'une réaction plus importante.
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