Patient 1795 (6436927D)
Consult Results
| Start date | Service name | Colid | Value (original) |
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| 7/12/2023 | Dermatologie | CONCLUSION | Il s'agit d'une patiente atopique avec antécédent d'asthme, de rhinite allergique, et de dermatite atopique qui se présente à la consultation de dermato-allergologie pour bilan d'allergies alimentaires. La réalisation des prick tests antérieurement avait révélé une sensibilisation IgE dépendante aux trois types de pollens à savoir les pollens d'arbres, les pollens d'herbacées, les pollens de graminées. Le syndrome pollen-aliment (ou encore syndrome d'allergie orale) est une réaction allergique aux fruits frais, aux légumes et aux fruits à coques qui se produit chez des personnes allergiques aux pollens. L'implication des PR10 dans les symptômes alimentaires rapportés par la patiente, concernant le céleri et la carotte, et les fruits à coques (noisettes) sont très fortement suspectés. La sensibilisation aux Art V1, appartenant a la famile des pollens d'armoise, est également probablement impliquée dans les réactions rapportées avec le céleri. La patiente présente également une sensibilisation IgE dépendante pour la figue à 0,43 kU/l, à mettre en lien avec sa réaction anaphylactique qu'elle avait présentée dans l'enfance à la suite de la consommation de fruit. Notons une négativité de IgE spécifiques pour les profilines et les LTP. Concernant les légumineuses, il existe également une négativité des IgE spécifiques pour les IgE recombinants de l'arachide à l'exception du r ara h 8 qui est également une PR10, et donc en lien avec la sensibilisation IgE dépendante aux pollens. Notons une légère positivté en IgE spécifiques pour pour le haricot et le pois chiche. Enfin, les réactions rapportées avec la farine de blé peuvent être dûes à une réaction croisée de part la sensibilisation aux graminées, prouvée par prick test ( bien que les IgE spécifiques pour les graminées soient négatifs).On constate en effet une légère sensibilisation IgE dépendante au froment avec un IgE spécifiques à 0,15 kUA/l. Une sensibilisation IgE dépendante, indépendante des pollens est également possible. Les IgE spécifiques pour le gluten étaient négatifs, et le dosage des anticorps anti-endomysium également écartant la possibilité d'une maladie cœliaque. L'éviction des fruits à coque, et surtout de la noisette notamment à l'état de trace, du céleri, de la carotte et de la figue reste recommandée. Les cofacteurs comme la prise d'alcool, d'anti-inflammatoires, l'effort, le stress ou encore les infections peuvent entrainer l'apparition d' une réaction anaphylactique. Il n'est pas impossible que la patiente présente à la fois un terrain d'intolérance mais également d'hypersensibilité IgE dépendante à des aliments variés.La tryptase étant majorée sur plusieurs prélèvements, bien qu'inférieure au seuil, un avis complémentaire est programmé en hématologie, pour ne pas méconnaître un trouble mastocytaire, qui pourrait également être en lien avec les symptômes digestifs rapportés. |
| 7/12/2023 | Dermatologie | PLAINTES | La patiente revient comme convenu pour la réalisation des prick tests. Elle rapporte avoir présenté depuis le dernier rendez-vous qui a eu lieu en février 2023 : – Des vomissements, diarrhées, crampes digestives, à l'occasion de deux épisodes suite à la consommation de pâtes lorsqu'elles sont trop cuites. Elle en reconsomme également en dehors de symptômes et les tolère mieux lorsqu'elles sont "al dente". – Avoir présenté des réactions de nausées et vomissements après consommation d'un repas contenant du curry, du lait de coco, des petits pois et des haricots verts. Elle décrit également avoir des lourdeurs gastriques et des vertiges après la consommation d'arachides. – Précise en effet présenter une forte intolérance aux produits laitiers. - Décrit des symptômes de syndrome oral et troubles digestifs après la consommation de noisettes même à l'état de trace. Allergène moléculaire non identifié? Car d'après la biologie, sensibilisée uniquement au Pr10... Pour rappels: Sur le plan alimentaire: Elle a toujours de l'urticaire de contact avec le céléri, ainsi que des sensations de malaises et des nausées, et des crampes digestives avec la consommation du céleri, ainsi qu'avec les produits laitiers et les pâtes, elle a ces symptômes depuis plusieurs années. Elle attend en général que les symptômes se résolvent spontanément. Elle consomme tous les 3 semaines des pâtes, et ne consomme plus de produits laitiers. Elle a également des diarhées après consommation de pâtes. Elle tolère les traces de céleri (bouillons).Tolère les amandes grillées (galettes des roi). Elle précise qu'avec le lactose OK, elle n'a plus ces symptômes avec le lait. Elle prend de l'ompérazole depuis le dernier RDV. Elle précise avoir fait un oedème de quincke après consommation d'une figue à l'âge de 18 ans en Turquie. N'a plus jamais reconsommé de figue depuis. Elle décrit un syndrome oral avec consommation de pomme, de pêche. Elle décrit un oedème pharyngé après consommation de noix, noisettes et d'amandes, et une dyspnée ainsi qu'avec le céleri. Notons que des signes digestifs et des sensations de malaises sont également rapportées avec le céleri cuit et la carotte cuite. Sur le plan cutané: TEC réalisés en 2019 par le Professeur Dezfoulian : - Sensibilisation de contact à plusieurs allergènes tels que le méthyldibromoglutaronitrile, le propylène glycol, le benzisothiazolinone, le DMDM hydantoïne et le dimethylamino propylamine. Ces allergènes sont présents dans les produits cosmétiques, hygiéniques, ménagers et pharmaceutiques. Le propylène glycol est un émulsifiant qui pourrait être retrouvé dans des mayonnaises, des chocolats et des biscuits ainsi que dans la noix de coco. antécédents: - Asthme - Rhinite a partir de mars jusque septembre - Syndrome oral aux fruits et aux fruits à coque - Urticaire de contact avec le latex - Urticaire de contact à la pomme de terre - Eczéma Elle a de l’eczéma depuis son enfance. Elle a un syndrome oral avec les figues, les noix et les amandes. |
| 16/01/2024 | Dermatologie | CONCLUSION | Il s'agit d'une patiente atopique avec antécédent d'asthme, de rhinite allergique, et de dermatite atopique qui se présente à la consultation de dermato-allergologie pour bilan d'allergies alimentaires. La réalisation des prick tests antérieurement avait révélé une sensibilisation IgE dépendante aux trois types de pollens à savoir les pollens d'arbres, les pollens d'herbacées, les pollens de graminées. L'implication des PR10 dans les symptômes alimentaires rapportés par la patiente, concernant le céleri et la carotte, et les fruits à coques (noisettes) sont très fortement suspectés. La sensibilisation aux Art V1, appartenant a la famile des pollens d'armoise, est également probablement impliquée dans les réactions rapportées avec le céleri. La patiente présente également une sensibilisation IgE dépendante pour la figue à 0,43 kU/l, à mettre en lien avec sa réaction anaphylactique qu'elle avait présentée dans l'enfance à la suite de la consommation de fruit. Concernant les légumineuses, il existe également une négativité des IgE spécifiques pour les IgE recombinants de l'arachide , précisément du r ara h 8 qui est également une PR10, et donc en lien avec la sensibilisation IgE dépendante aux pollens. Notons une légère positivté en IgE spécifiques pour pour le haricot et le pois chiche. Notons une négativité de IgE spécifiques pour les profilines et les LTP. Enfin, les réactions rapportées avec la farine de blé peuvent être dûes à une réaction croisée de part la sensibilisation aux graminées, prouvée par prick test ( bien que les IgE spécifiques pour les graminées soient négatifs).On constate en effet une légère sensibilisation IgE dépendante au froment avec un IgE spécifiques à 0,15 kUA/l. Une sensibilisation IgE dépendante, indépendante des pollens est également possible. Les IgE spécifiques pour le gluten étaient négatifs, et le dosage des anticorps anti-endomysium également écartant la possibilité d'une maladie cœliaque. L'éviction des fruits à coque, et surtout de la noisette notamment à l'état de trace, du céleri, de la carotte et de la figue reste recommandée. La patiente avait été invité lors du dernier rendez-vous à réaliser un test de tryptase environ 1 heure après l'apparition de symptômes digestifs rapportés après la consommation de blé si ces derniers se reproduisent. Ce test permettra de mettre en évidence une éventuelle composante IgE médiée à ces troubles. Ce 16.01.24: Les prick tests aux aliments natifs se sont révélés positifs pour le basilic et négatifs pour la cannelle, le blanc de fruits cru, le jaune de fruits cru, le blanc d'oeuf cuit, le jaune d'œuf cuit, le brocoli cuit et cru. Elle consomme régulièrement du Basilic sans avoir de réaction, elle est donc sensibilisée mais ne semble pas être allergique. Il n'y a donc pas de recommandations d'éviction pour cet aliment. Proposition de traitement de fond par antihistaminiques de type desloratadine pour diminuer l'intensité de la réaction évoquée comme intolérance versus allergie alimentaire. - Réalisation d'une biopsie cutanée dans le bilan de suspicion de mastocytose. - La patiente a également un rendez-vous en hématologie qui est programmé prochainement. - Patiente à réaliser une biopsie digestive pour approfondir le DD entre une mastocytose avec atteinte digestive et une oesophagite à éosinophiles, résultats en cours. |
| 16/01/2024 | Dermatologie | INTRO | Le syndrome pollen-aliment (ou encore syndrome d'allergie orale) est une réaction allergique aux fruits frais, aux légumes et aux fruits à coques qui se produit chez des personnes allergiques aux pollens. L'implication des PR10 dans les symptômes alimentaires rapportés par la patiente, concernant le céleri et la carotte, et les fruits à coques (noisettes) sont très fortement suspectés. La sensibilisation aux Art V1, appartenant a la famile des pollens d'armoise, est également probablement impliquée dans les réactions rapportées avec le céleri. La patiente présente également une sensibilisation IgE dépendante pour la figue à 0,43 kU/l, à mettre en lien avec sa réaction anaphylactique qu'elle avait présentée dans l'enfance à la suite de la consommation de fruit. Notons une négativité de IgE spécifiques pour les profilines et les LTP. Concernant les légumineuses, il existe également une négativité des IgE spécifiques pour les IgE recombinants de l'arachide à l'exception du r ara h 8 qui est également une PR10, et donc en lien avec la sensibilisation IgE dépendante aux pollens. Notons une légère positivté en IgE spécifiques pour pour le haricot et le pois chiche. Enfin, les réactions rapportées avec la farine de blé peuvent être dûes à une réaction croisée de part la sensibilisation aux graminées, prouvée par prick test ( bien que les IgE spécifiques pour les graminées soient négatifs).On constate en effet une légère sensibilisation IgE dépendante au froment avec un IgE spécifiques à 0,15 kUA/l. Une sensibilisation IgE dépendante, indépendante des pollens est également possible. Les IgE spécifiques pour le gluten étaient négatifs, et le dosage des anticorps anti-endomysium également écartant la possibilité d'une maladie cœliaque.Les pneumallergènes révèlent une sensibilisation IgE dépendante pour le dermatophagoïdes pteronyssinus, le dermatophagoïdes farinae, le bouleau, l'aulne, le noisetier, le chêne, le hêtre, les graminées, l'armoise commune, le chat, le chien et le frêne.Il est à noter que les bétulacées pollinisent du mois de janvier jusque fin avril, les graminées du mois de mai jusque fin juillet et les herbacées du mois de juillet jusque septembre. Les trophallergènes sont positifs pour la cacahuète et l'amande. Les tests épicutanés de la batterie standard ont révélé une sensibilisation de contact au ncikel et au benzisothiazolinone. Les tests épicutanés de la batterie cosmétique ont révélé une sensibilisation de contact au gallate, au 3-1-propylamine |
| 9/07/2024 | Dermatologie | CONCLUSION | La patiente présente un terrain d'hypersensibilité et présente des réactions d'allure d'histaminolibération aspécifique après la consommation d' aliments variés. Elle est actuellement en cours d'exploration en hématologie pour majoration de tryptase.Il n'est pas impossible que ce terrain favorise également les réactions d'hypersensibilité.Dans ce contexte, un traitement d'épreuve par Daosin est proposé avant des repas riche en histamine, et de l'Estivan est également proposé si nécessaire en cas d'inefficacité du daosin. La patiente est soulagée avec la prise de desloratadine en traitement de fond. Nous avions convenu de répéter un bilan par prick test, malheureusement le témoin négatif a réagi ce jour (probablement dû à la période de pollinisation) ce qui rend l'interprétation des résultats plus délicate. Cependant, nous avons pris en compte les tests qui ont déjà réagi de façon plus importante : Les prick tests aux trophallergènes révèlent une sensibilisation IgE dépendante pour l'arachide et le cabillaud Les prick tests aux pneumallergènes révèlent une sensibilisation IgE dépendante pour le dermatophagoïdes pteronyssinus, le dermatophagoïdes farinae, le bouleau, l'aulne, le noisetier, le chêne, le hêtre, les graminées , l'armoise commune, le cha, me chien. Elle a réagi a la tomate en aliments natifs. Enfin, elle rapporte avoir présenté plus récemment une réaction d'allure anaphylactique avec œdème de quincke et crampes digestives dans les suites immédiates d'utilisation d'une cigarette électronique en Grèce. Je l'ai invitée à apporter les composants utilisés pour cette cigarette afin que de réaliser les prick tests à l'occasion du prochain rendez-vous. Elle a toujours à sa disposition la trousse d'urgence contenant de l'adrénaline auto-injectable. |
| 9/07/2024 | Dermatologie | RESUMEHISTOIRE | 2022: Les pneumallergènes révèlent une sensibilisation IgE dépendante pour le dermatophagoïdes pteronyssinus, le dermatophagoïdes farinae, le bouleau, l'aulne, le noisetier, le chêne, le hêtre, les graminées, l'armoise commune, le chat, le chien et le frêne.Il est à noter que les bétulacées pollinisent du mois de janvier jusque fin avril, les graminées du mois de mai jusque fin juillet et les herbacées du mois de juillet jusque septembre. Les trophallergènes sont positifs pour la cacahuète et l'amande. Les tests épicutanés de la batterie standard ont révélé une sensibilisation de contact au ncikel et au benzisothiazolinone. Les tests épicutanés de la batterie cosmétique ont révélé une sensibilisation de contact au gallate, au 3-1-propylamine Pour rappels: Il s'agit d'une patiente atopique avec antécédent d'asthme, de rhinite allergique, et de dermatite atopique qui se présente à la consultation de dermato-allergologie pour bilan d'allergies alimentaires. La réalisation des prick tests antérieurement avait révélé une sensibilisation IgE dépendante aux trois types de pollens à savoir les pollens d'arbres, les pollens d'herbacées, les pollens de graminées. L'implication des PR10 dans les symptômes alimentaires rapportés par la patiente, concernant le céleri et la carotte, et les fruits à coques (noisettes) sont très fortement suspectés. La sensibilisation aux Art V1, appartenant a la famile des pollens d'armoise, est également probablement impliquée dans les réactions rapportées avec le céleri. La patiente présente également une sensibilisation IgE dépendante pour la figue à 0,43 kU/l, à mettre en lien avec sa réaction anaphylactique qu'elle avait présentée dans l'enfance à la suite de la consommation de fruit. Concernant les légumineuses, il existe également une négativité des IgE spécifiques pour les IgE recombinants de l'arachide , précisément du r ara h 8 qui est également une PR10, et donc en lien avec la sensibilisation IgE dépendante aux pollens. Notons une légère positivté en IgE spécifiques pour pour le haricot et le pois chiche. Notons une négativité de IgE spécifiques pour les profilines et les LTP. Enfin, les réactions rapportées avec la farine de blé peuvent être dûes à une réaction croisée de part la sensibilisation aux graminées, prouvée par prick test ( bien que les IgE spécifiques pour les graminées soient négatifs).On constate en effet une légère sensibilisation IgE dépendante au froment avec un IgE spécifiques à 0,15 kUA/l. Une sensibilisation IgE dépendante, indépendante des pollens est également possible. Il n'est pas impossible que la réaction rapportées initialement avec les pâtes soit finalement imputables aux sauces tomates et que la patiente ajoute avec les pâtes Les IgE spécifiques pour le gluten étaient négatifs, et le dosage des anticorps anti-endomysium également écartant la possibilité d'une maladie cœliaque. L'éviction des fruits à coque, et surtout de la noisette notamment à l'état de trace, du céleri, de la carotte et de la figue reste recommandée. La patiente avait été invité lors du dernier rendez-vous à réaliser un test de tryptase environ 1 heure après l'apparition de symptômes digestifs rapportés après la consommation de blé si ces derniers se reproduisent. Ce test permettra de mettre en évidence une éventuelle composante IgE médiée à ces troubles. |
Prick Test Results
| Start date | Peanut | Soy | Diameter peanut | Diameter soy |
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| 14/06/2022 | + | - |
IgE Results
| Demographic nr | Sample date |
F13 Peanut extract |
F447 Peanut rAra h6 |
F427 Peanut rAra h9 |
F423 Peanut rAra h2 |
F422 Peanut rAra h1 |
F353 Peanut rGly m4 |
F431 Peanut nGly m5 |
F432 Peanut nGly m6 |
F14 Soybean extract |
F309 Chickpea extract |
F235 Lentil extract |
F12 Pea extract |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 11-220614-5696 | 14/06/2022 | 0.00 | 0.02 | 0.00 | 0.01 | ||||||||
| 11-220616-5602 | 16/06/2022 | 2.12 | 0.00 | 0.00 | 0.14 | ||||||||
| 11-231207-5920 | 7/12/2023 | 0.10 |