Patient 1785 (5767033J)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-240308-0539 7/03/2024 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 4,6). La technique permet également de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier et olivier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne), Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier) et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia). De plus, une sensibilisation pour la moisissure Alternaria alternata est également retrouvée. De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. Ensuite, la sensibilisation à la protéine du chien, Can f 5, est mise en évidence. Cet allergène est reconnu par un grand nombre de patients allergiques au chien. La réactivité croisée entre Can f 5 et la PSA humaine est associée à l’allergie au liquide séminal. Comme vous le verrez, la technique de microarray retrouve quelques sensibilisations aux allergènes des acariens (Dermatophagoides farinae et pteronyssinus), à savoir : Der p 1, Der f 1 mais également à Lep d 2 (un acarien de stockage). - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Pru p 1 (de la pêche), Ara h 8 (de l'arachide). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur. Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. Enfin, la technique retrouve une faible sensibilisation à l'allergène du Kiwi Act d 2. Act d 2 est une protéine thaumatine-like (TLP) dont la prévalence de réactivité reste discutée. Les symptômes sévères après ingestion de kiwi sont, en général, associés à des niveaux élevés d'IgE à Act d 1 et Act d 3. Néanmoins, des cas d'allergie sévère dont l'origine serait une TLP ont été décrits pour divers aliments d'origine végétale. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Les décisions cliniques sont à prendre en concertation avec l'allergologue. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR PS : Je n'avais malheureusement aucune information clinique justifiant le besoin de la réalisation de cette analyse. Joint au protocole, recevez un exemple de feuille de prescription d'un ImmunoCAP ISAC au CHU de LIEGE. Il reprends un formulaire de consentement éclairé du patient.