Patient 1666 (4907660M)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-230926-0308 25/09/2023 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 4,6), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet de mettre en évidence quelques sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau et olivier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1 (PR-10) et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia). De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur et sa lipocaline (Fel d 4). Cette dernière protéine est associée à des réactions croisées aux autres animaux comme le chien, le cheval (Equ c 1) et la souris (Mus m 1). Les atteintes respiratoires sont d'autant plus sévères que le nombre de sensibilisations est important. Comme vous le verrez, la technique de microarray retrouve quelques sensibilisations aux allergènes des acariens (Dermatophagoides farinae et pteronyssinus), à savoir : Der p 1, Der f 1, Der p 2, Der f 2. Enfin, il y a une sensibilisation pour Alternaria (Alt a 1). - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. De plus, la technique retrouve une faible sensibilisation à l'allergène du Kiwi Act d 2. Act d 2 est une protéine thaumatine-like (TLP) dont la prévalence de réactivité reste discutée. Les symptômes sévères après ingestion de kiwi sont, en général, associés à des niveaux élevés d'IgE à Act d 1 et Act d 3. Le patient présente également des IgE spécifiques pour Act d 1. Néanmoins, des cas d'allergie sévère dont l'origine serait une TLP ont été décrits pour divers aliments d'origine végétale. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Les décisions cliniques sont à prendre en concertation avec l'allergologue. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR