Patient 157 (0329796R)

Consult Results

Start date Service name Colid Value (original)
6/04/2023 Dermatologie CONCLUSION Le bilan biologique est parfaitement normal. Une mastocytose, un déficit en inhibiteur de la C1 estérase et une maladie cœliaque sérologique ont été exclus. Le dosage des IgE totales est normal. Le dosage des IgE spécifiques est positif pour les protéines de type PR10 qui sont des protéines thermolabiles communes entre les pollens et les aliments de type fruit, légume, fruit à coque et légumineuse. Il est négatif pour les protéines LTP et profilines communs, également, entre les pollens et les aliments précités, les protéines thermostables du blé ainsi que pour l'Oméga-5-gliadine du blé qui pourrait provoquer une anaphylaxie à l'effort après consommation des aliments contenant du blé. La sérologie est négative pour les coxsackies virus et le Borrelia. Le résultat de cette analyse est tout à fait rassurant. Néanmoins, compte tenu des réactions importantes présentées par la patiente, je lui propose d'effectuer une analyse sanguine avec un dosage d'ImmunoCAP ISAAC qui dose avec des micropuces de nombreux allergènes. Je lui ai envoyée une demande de prise de sang à effectuer dans un des laboratoires du CHU. Je l'ai avertie du prix élevé et non remboursé de ce test. Elle a des symptômes équivalents d'asthme pour lesquelles je lui ai demandée de prendre rendez-vous pneumologie. En attendant, je lui ai prescrite du Ventolin pour éviter de fausser l'examen des confrères pneumologues. Après obtention du résultat de l'ImmunoCap ISAAC, joure lui fixerai un rendez-vous pour la réalisation des prick tests avec des aliments natifs, en dehors de la saison pollinique, pour éviter toute surstimulation.
6/04/2023 Dermatologie PROTOCOLE § Biologie du 03/05/2023 : ALLERGIE - méthode Phadia 1000 - : Interprétation du microarray : Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes ' majeurs ' de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 2,4,6,11), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet également de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier) via l'allergène ' majeur ' du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne) et Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier). De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. On retrouve de même une sensibilisation à la lipocaline du chien (Can f 1). Cette dernière protéine est associée à des réactions croisées aux autres animaux. Ensuite, la sensibilisation à la protéine du chien, Can f 5, est mise en évidence. Cet allergène est reconnu par un grand nombre de patients allergiques au chien. Can f 5 complète Can f 1 et Can f 2 pour évaluer le risque clinique d’une allergie au chien. La réactivité croisée entre Can f 5 et la PSA humaine est associée à l’allergie au liquide séminal. La polysensibilisation peut être associée à des symptômes respiratoires graves Enfin, il y a une sensibilisation pour la moisissure Cladosporium retrouvée dans l'environnement intérieur et extérieur. - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. - Panallergènes : Le microarray met en évidence une sensibilisation à l'une des profilines représentées dans le panel, à savoir Mer a 1 (mercuriale). Comme vous le savez, les profilines sont des panallergènes rarement associés à des symptômes mais peuvent avoir une importance clinique et même provoquer des réactions sévères chez une petite minorité de patients allergiques notamment au citron, au melon, à la banane, au litchi et à la tomate. - Divers : La méthode retrouve une sensibilisation aux déterminants carbohydrates (CCD), via MUX-F3, qui sont responsables de faux positifs in-vitro sans avoir de réelle pertinence clinique. Ces CCD peuvent induire en erreur l'interprétation des résultats d'IgE spécifiques dirigés contre des protéines natives ou des extraits naturels. Ainsi, il est très intéressant de savoir qu'un patient est sensibilisé aux CCD. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Les décisions cliniques sont à prendre en concertation avec l'allergologue.

Prick Test Results

Start date Peanut Soy Diameter peanut Diameter soy
6/07/2023 + + 5 mm 5 mm

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-230414-5624 3/05/2023 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 2,4,6,11), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet également de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne) et Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier). De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. On retrouve de même une sensibilisation à la lipocaline du chien (Can f 1). Cette dernière protéine est associée à des réactions croisées aux autres animaux. Ensuite, la sensibilisation à la protéine du chien, Can f 5, est mise en évidence. Cet allergène est reconnu par un grand nombre de patients allergiques au chien. Can f 5 complète Can f 1 et Can f 2 pour évaluer le risque clinique d’une allergie au chien. La réactivité croisée entre Can f 5 et la PSA humaine est associée à l’allergie au liquide séminal. La polysensibilisation peut être associée à des symptômes respiratoires graves Enfin, il y a une sensibilisation pour la moisissure Cladosporium retrouvée dans l'environnement intérieur et extérieur. - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. - Panallergènes : Le microarray met en évidence une sensibilisation à l'une des profilines représentées dans le panel, à savoir Mer a 1 (mercuriale). Comme vous le savez, les profilines sont des panallergènes rarement associés à des symptômes mais peuvent avoir une importance clinique et même provoquer des réactions sévères chez une petite minorité de patients allergiques notamment au citron, au melon, à la banane, au litchi et à la tomate. - Divers : La méthode retrouve une sensibilisation aux déterminants carbohydrates (CCD), via MUX-F3, qui sont responsables de faux positifs in-vitro sans avoir de réelle pertinence clinique. Ces CCD peuvent induire en erreur l'interprétation des résultats d'IgE spécifiques dirigés contre des protéines natives ou des extraits naturels. Ainsi, il est très intéressant de savoir qu'un patient est sensibilisé aux CCD. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Les décisions cliniques sont à prendre en concertation avec l'allergologue. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR