Patient 1561 (4497977K)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-221130-0069 28/11/2022 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineur (Phl p 2), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). Ensuite, la technique permet de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier et olivier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne), Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier) et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia), Cry j 1 du Cèdre du Japon et Cup a 1 du Cyprès. De même, on retrouve une nette sensibilisation aux animaux. Tout d'abord, une sensibilisation au chat via l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur et sa lipocaline (Fel d 4). Cette dernière protéine est associée à des réactions croisées aux autres animaux comme, ici, le cheval (Equ c 1) et la souris (Mus m 1). Les atteintes respiratoires sont d'autant plus sévères que le nombre de sensibilisations est important. La technique de microarray retrouve également quelques sensibilisations aux allergènes des acariens (Dermatophagoides farinae et pteronyssinus), à savoir : Der p 2 et Der f 2. - Allergènes alimentaires : La méthode permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Gly m 4 (du soja), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. Une sensibilisation aux allergènes de type parvalbumine est démontrée par la positivité des IgE spécifiques du cabillaud (Gad c 1). Etant donnés les symptômes parfois sévères associés à ce type de sensibilisation, l'éviction des poissons est à évaluer. Une prise en charge allergologique est vivement recommandée. Enfin, cette technique permet de mettre en évidence une sensibilisation à 2 protéines de stockage des fruits à coque. En effet, la sensibilisation concerne des 2S-albumine, originaires de la noix et la noix du Brésil. De par l'allergénicité de ces protéines (stabilité à la chaleur et à la digestion), une éviction alimentaire est parfois recommandée. Néanmoins, ces résultats sont à confronter à la clinique du patient. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR