Patient 1192 (3956428Y)

Consult Results

Start date Service name Colid Value (original)
11/08/2023 Dermatologie CONCLUSION Les prick tests aux pneumallergènes révèelent une sensibilisation IgE dépendante au bouleau, à l'aulne, au noisetier, au graminées (++), l'ambroisie, l'armoise commune, le chat, le chien, le frâne. Les trophallergènes sont positifs pour l'amande et la cacahuète. La réalisation de la puce ALEX a mis en évidence que la patiente est sensibilisé aux pollens de graminées (aux allergènes majeurs et mineurs), aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier, olivier) avec sensibilisation à l'allergène majeur du bouleau (Bet V1). Cette dernière protéine est une PR10 qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. La patiente a réagi à des protéines PR10 présentes dans divers aliments (pomme, pêche, noisette, kiwi, arachide, céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraîne pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet ses protéines ont la particularité d'être instable à la chaleur ( à l'exception de celle du céleri, qui est beaucoup plus thermo stable). La patiente a également réagi aux protéines de type profilines (à savoir bet V 2 du bouleau, mais également des profilines présente dans le latex, ou des graminées ). Les profilines sont des allergènes rarement associés à des symptômes qui peuvent avoir des répercussions cliniques importantes et provoquer des réactions sévères chez une petite minorité de patients allergiques notamment au citron, melon, banane, litchi et à la tomate. Au vu du profil de sensibilisation de la patiente, il n'y a pas de contre-indication à la poursuite de la consommation des fruits de la famille des rosacées. La patiente est invitée à les consommer cuits, éviter les cofacteurs, ou à les consommer avec la prise préalable d'antihistaminiques si nécessaire. Nous avons réinsisté sur les cofacteurs pouvant potentiellement faire basculer la sensibilisation IgE dépendante vers l'allergie avec anaphylaxie. En effet, la consommation des aliments auxquels elle est sensibilisée, accompagné de la prise d'un AINS, d'un effort, de la consommation d'alcool ou en présence d'une état fiévreux peut être à l'origine d'une réaction plus importante. Il est également recommandé d'éviter de consommer les aliments au pic de la période de saison pollinique.

Prick Test Results

Start date Peanut Soy Diameter peanut Diameter soy
12/09/2023 + -

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-230818-0228 18/08/2023 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 2,4,6,11), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). La technique permet de mettre en évidence de nombreuses sensibilisations aux pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier et olivier) via l'allergène « majeur » du bouleau Bet v 1, Aln g 1 (PR-10 du Aulne), Cor a 1.0101 (PR-10 du noisetier) et via Ole e 1 de l'olivier (cette protéine naturelle purifiée est le représentant des pollens de frêne, de ligustrum, de forsythia), Cry j 1 du Cèdre du Japon et Cup a 1 du Cyprès. La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation à la Chénopode, une herbacée. De même, on retrouve une nette sensibilisation à l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. - Allergènes alimentaires : La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide) et Api g 1 (du céleri). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur (à l'exception de Api g 1 du céleri, plus thermostable). Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. - Panallergènes : Le microarray met en évidence une sensibilisation aux différentes profilines représentées dans le panel, à savoir Bet v 2 (du bouleau), Hev b 8 (du latex), Mer a 1 (de la mercuriale) et Phl p 12 (de la fléole). Comme vous le savez, les profilines sont des panallergènes rarement associés à des symptômes mais peuvent avoir une importance clinique et même provoquer des réactions sévères chez une petite minorité de patients allergiques notamment au citron, au melon, à la banane, au litchi et à la tomate. - Divers : La méthode retrouve une sensibilisation aux déterminants carbohydrates (CCD), via MUX-F3, qui sont responsables de faux positifs in-vitro sans avoir de réelle pertinence clinique. Ces CCD peuvent induire en erreur l'interprétation des résultats d'IgE spécifiques dirigés contre des protéines natives ou des extraits naturels. Ainsi, il est très intéressant de savoir qu'un patient est sensibilisé aux CCD. Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos requêtes. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR