Patient 1043 (3803832X)

Isac Test Results

Demographic nr Sample date Analyse id Analyse llib Raw result Numerical result
11-221212-0035 12/12/2022 ISACINT Interprétation du microarray Le compte-rendu synthétise les réactivités IgE envers les 112 allergènes représentés sur la puce ImmunoCAP ISAC. Les commentaires sont fournis à titre indicatif étant donné que les résultats positifs sont considérés comme des sensibilisations. L'allergie doit être confirmée/infirmée par un allergologue. - Allergènes respiratoires : Tout d'abord, le microarray permet de retrouver une sensibilisation aux pollens de graminées, notamment une sensibilisation aux allergènes « majeurs » de la Phléole des prés (Phl p 1 et Phl p 5) et mineurs (Phl p 2,4,6,11), ainsi qu'au Chiendent (Cyn d 1). Ensuite, la technique permet de mettre en évidence une forte sensibilisation au pollen de bouleau (arbre très commun dans le nord de l'Europe) via l'allergène « majeur » Bet v 1, ainsi qu'une sensibilisation à la Bêta 1,3-Glucanase du pollen de l'olivier (Ole e 9). On trouve, en plus du latex, ce genre de protéines dans divers aliments végétaux. Ainsi, des "homologies" auraient été décrites chez la banane, la tomate et le poivron mais aussi chez le frêne et le bouleau. Néanmoins, la réalité d’une réactivité entre Ole e 9 et protéines ou allergènes alimentaires n’est pas fermement établie. La positivité pour Ole e 9 augmente avec le degré d’exposition au pollen d’olivier. On attribue à ces positivités un risque accru d’asthme. De même, la technique permet de mettre en évidence quelques sensibilisations aux pollens d'herbacées (Chénopode et Pariétaire). On retrouve également une nette sensibilisation à l'utéroglobine du chat (Fel d 1), un allergène majeur. Comme vous le verrez, la technique de microarray retrouve quelques sensibilisations aux allergènes des acariens (Dermatophagoides farinae et pteronyssinus), à savoir : Der p 1, Der f 1, Der p 2, Der f 2. - Allergènes alimentaires : Une sensibilisation à la protéine de transfert lipidique de la pêche est mise en évidence via cette technique. Il est recommandé de confronter ce résultat à la clinique du patient avant toute éviction alimentaire. En effet, l'allergie aux LTP est associée à la survenue de symptômes sévères en cas de consommation de l'aliment cru ou cuit. La technique permet de mettre en évidence une sensibilisation au bouleau via l'allergène Bet v 1 (protéine PR-10) qui a la particularité d'engendrer des sensibilisations croisées avec d'autres protéines de la même famille. Dans le cas de ce patient, nous retrouvons une sensibilisation à Cor a 1.0401 (de la noisette), Mal d 1 (de la pomme), Pru p 1 (de la pêche), Act d 8 (du kiwi), Ara h 8 (de l'arachide). Ces sensibilisations sont généralement responsables d'un syndrome oral allergique et n'entraînent pas ce type de symptômes lorsque l'aliment est cuit préalablement. En effet, ces protéines ont la particularité d'être instables à la chaleur. Il est à noter que les fruits des rosaceae, en particulier, contiennent ce type de protéines et peuvent engendrer des symptômes lors de l'ingestion du fruit cru. Enfin, la technique met également en évidence une faible sensibilisation à l'un des allergènes de l'oeuf (Gal d 1). Il est intéressant de noter que des IgE spécifiques dirigés contre l'ovomucoide de l'oeuf existent. En effet, ces allergènes seraient associés à une persévérance de l'allergie dans le temps. Bien évidemment, les renseignements fournis par l'ImmunoCAP ISAC sont à confronter à la clinique. Bien confraternellement, Romy GADISSEUR